Cela fait maintenant cinq ans que je vis à Hawaï, j'avais 10 ans quand mon père a eu sa mutation dans cette île paradisiaque et si au départ je n'était pas tout à fait ravie de quitter ma ville natale, je dois avouer que les choses ont bien changées. A la base je ne voyais que les inconvénients, je quittais mes amies et mon professeur de danse classique que j'adorais. Mais ici j'ai appris à aimer autres choses et d'autres gens. Même si je dois avouer que c'est toujours compliquer avec certains natifs de l'île. "Aloha mea kipa" Au bout de cinq ans le langage hawaïen contenait toujours de grand mystère pour moi, la prononciation n'était pas toujours évidente, mais je savais ce que signifiait les mots que Okalani Kalama venait de prononcer. "Écoute ça fait cinq ans que je vis ici, le propre des touristes c'est qu'il reparte chez eux !" Ma joute verbale avec Okalani et sa petite bande avait commencer il y a cinq ans et elle n'avait pas l'air prête de s'arrêter, il l'a trouvait particulièrement drôle a l'époque où je ne comprenais pas un mot de sa langue natale. "Peut importe tu seras toujours une malihini" Si je continuer à vivre ici après mes études, serai-je toujours une étrangère pour lui et ses amis ? "Tu ne vas jamais grandir ?" "Mais c'est si drôle de te voir te mettre en colère" "Je vais finir par croire que tu es amoureux de moi et que tu n'oses pas te l'avouer !" "Amoureux et bien si je suis amoureux, tu vas me donner un baiser !" "Tu en rêves peut être mais pour moi c'est un cauchemar !" Je n’eus pas le temps de réagir qu'il plaqua ses lèvres sur moi. "Ah la sale garce elle m'a mordue ! Tu vas me le payer" Il agrippa mon bras et essaya à nouveau de m'embrasser, je me débattais comme je pouvais, mais je ne me faisais pas d’illusion il était plus fort que moi. "Laisse la." Le garçon qui avait parler était assis en train de manger des frites et n'avait même pas lever les yeux vers "mes agresseurs", sinon il n'aurait certainement rien dit, étant donner qu'ils étaient nombreux et que lui était seul. "C'est bon ont s'amuse !" Il leva les yeux et lança un regard sombre à Okalani "Tu veux que je répète peut être ? "On y va les gars !" Il me jeta un regard et ajouta : "Je t'attend au tournant !" "J'aurai pu me débrouiller toute seule." "Où tu peux juste dire mahalo." "Quoi ?" "Merci. Mahalo ça veux dire merci ! Mais si tu veux je peux les rappeler !" "Je euh..." Ma belle répartie c'était envoler, je ne savais pas quoi lui répondre et d'un côté il n'avait pas tord j'aurai du le remercier, mais j'avais été prise au dépourvu et j'étais encore sous le choc de ce qui venait de se passer. "Laisse, tu trouveras un moyen de me remercier plus tard, moi c'est Kalani Wailana et toi ?" "Charlene Miller." Je l'examina légèrement pour me rendre compte qu'il ne m'étais pas inconnu, plus vieux de trois ans que moi il avait la réputation d'être un garçon qu'il ne faut pas chercher, pourtant je ne l'avais jamais vu se battre. Mais lorsqu'il se leva je compris pourquoi personne ne lui chercher querelle, il me dominer d'au moins vingt centimètres. "On se voit bientôt p'tit chat." "P'tit chat ? Tu peux m'appeler Charlie" Il était déjà loin, mais se retourna et me sourit, je crois que jamais je n'avais rencontrer un type aussi bizarre que lui.

Le lundi en cours je discutais de ma rencontre avec mes amies et chacune d'entre elles y allaient de son petit commentaire. "Kalani Wainala est un mauvais garçon, évite de l'approcher tu ne vas t'attirer que des ennuis"  "Il ne doit pas être si mauvais que ça, sinon il ne m'aurait pas aider !" "Il parait qu'il a un tatouage sur le torse" Je ne peut retenir un sourire. "Ah tu crois que c'est vrai ?" "Tu n'as qu'a lui demander !" "T'es dingue !" C'est pas vrai, je l'ai déjà vu torse nu ! "Où ça ?" "A la plage, quand il surfe." "Charlie, tu n'as qu'a lui demander qu'il t’apprenne à surfer. Il est là bas, profites en !" Je ne veux pas apprendre à surfer, mais je dois aller le remercier." Je me dirigea vers lui, je ne savais pas vraiment comment lui dire, je n'avais pas été sympa avec lui, alors qu'il m'avait aider. "Bonjour, je voulais te dire merci pour l'autre jour" "Aloha, tu as trouver le moyen de me remercier p'tit chat." "Ne m'appelle pas p'tit chat !" "Dis donc tu sais pas être sympa plus de deux minutes d'affiler toi ! " "C'est faux, mais je n'aime pas les surnoms !" Il me sourit et dit :"Tu apprendras à l'aimer. " "Je ne crois pas." La cloche sonna et je lui fit signe au revoir avant de partir. La semaine se déroula sans encombre et même Okalani et sa petite bande avaient même l'air de m'éviter. "Dis donc tu vas encore aller devoir remercier Kala." "Qui ça ?" "Kalani Wailana.""Pourquoi ?""Il a fait passer le mot que personne ne t'embête." "La rumeur dit qu'il à casser la figure d'une ou deux personnes pour être certain que le message soit bien passé." "Je lui ai rien demander !" "C'est pas un mauvais garçon et il doit bien t'aimer..." "Ou il attend quelques choses de toi." "Comme quoi par exemple ?" "Ton père est docteur non ?" "Je comprend pas." "Une ordonnance !" "Pourquoi il est malade ?""Tu es naïve, de la drogue sur ordonnance !" "Vous savez où je peux le trouver ?" "Du côté du terrain de foot ! " Et c'était vrai il y était avec certains de ses amis, il l'a regarda s'approcher en souriant. "On se voit plus tard, les gars. Alors p'tit chat tu ne peux plus te passer de moi !" "Je voulais juste te parler." Je m'installa à côté de lui sur les gradins, je garda le silence quelques secondes. "Je sais ce que tu as fait pour moi et merci, mais ce n'était pas utile." "Tu as une drôle de façon de remercier les gens" "Ce n'est pas ça, c'est gentil de ta part, mais pourquoi tu as fait ça ?" "J'ai envie de me battre pour toi !" "Mais pourquoi ?" "Je peux te défendre, alors que toi tu ne peux pas !" "Je peux me défendre." "Pas assez fort ! Si je n'avais rien fait ça aurait empirer." "Tu n'en sais rien, tu ne me connais pas." "Mais je l'ai connait eux !" "J'étais venu te remercier et même m'excuser pour ne pas avoir été sympa avec toi la dernière fois, mais..." "Excuse accepter." "Je ne m'excuse plus, tu es bien comme il dise que tu es !" Je me leva et m'éloigna mais je l'entendit crier : "Et je suis comment ? Reviens."

Quand je suis rentrée à la maison ce soir là, j'avais envie de hurler et même de rentrer à New York. Mon père sourit et me demanda si c'était une déception amoureuse et quand je lui ai dit non, ma mère en fut soulager elle n'aurait pas voulu que mon père recherche sa carabine pour se mettre sous mes fenêtres. Je continuais à l'apercevoir tous les jours où presque et j'étais partager entre le détester et l'apprécier pour ce qu'il avait fait. J'étais assise sur le sable à regarder le va et vient des vagues en rêvassant. "Aloha." "Aloha." "Tu boudes ?" "Pourquoi tu me demandes ça ?" "Tu ne me souries pas. Et ne me répond pas pourquoi je devrais te sourire." "Donne moi une bonne raison de te sourire." "Je suis là prêt de toi et je vais t'apprendre à surfer." J'explosai de rire, le surf et moi je n'était pas certaine que c'était une bonne idée. "Tu es content ?" "C'est un bon début !"

"Tu sais à quel point j'aime les rumeurs et une rumeur dit que tu sors avec Kalani Wailana !" "On vous a vu vous embrassez sur la plage !" "Tu ne m'a pas écouter quand je t'ai dit que tu es un mauvais garçon !""Justement c'est bien les mauvais garçons !""C'est récent et je sais pas si c'est sérieux !""Qu'est ce qu'en penses tes parents ?""Ils ne sont pas vraiment au courant""Il est plus vieux que toi !""Il à de l'expérience ! Vous avez couchés ensemble ?" "Non ! C'est même pas à l'ordre du jour !""Vous ne comptez quand même pas vous affichez ensemble ?" "Est ce que tu peux arrêter de me poser toutes ces questions !" J'avais poser cette même question à Kalani, est ce qu'on étais ensemble ou étais ce un jeu en cachette. Il avait rit, j'avais parfois l'impression qu'il prenait les choses à la légère, lui rien ne le dérangeait, il savait que d'une façon ou d'une autre toute l'île serait bientôt au courant. Il fouillait dans son casier, quand il se retourna et que nos regards se croisèrent je ne pu retenir un sourire."Ton père va te tuer !" "On a une seule vie, il faut en profiter, fonce Charlie !" "Tu as raison." Après tout, c'était vrai on à qu'une seule vie et il fallait bien que j'en profite. Je me dirigea vers lui et engagea la conversation. "Salut, tu vas bien ?" "Bien et toi ?" "En forme." Je frappai dans mes mains et essayait de sourire sans paraitre crisper. "Tu es nerveuse. Pourquoi tu es nerveuse ? Quelqu'un t'a fait quelques choses ?" "Non, c'est juste que... j'ai envie... mais..." Je fit les pointes et du tout de même le tirer par le t-shirt pour pouvoir l'embrasser. Il me facilita la tâche en me soulevant de terre. J’entendais un brouhaha et des sifflements en arrière plan, mais ça ne me semblait pas important. Tout ce qui compter à mes yeux c'était moi dans ses bras.

Je m'étais à nouveau disputer avec mon père concernant Kalani, il n'approuvait pas notre relation et se chargeait de me le rappelait très très souvent. Le fait que sa petite fille de 15 ans sorte avec un voyou de 18 ans ne lui plaisait pas. J'étais donc partie une fois de plus le rejoindre après une énième dispute. Il m'attendait sur la plage et ne dit rien quand je me posa à côté de lui, il me laissa bougonnait. "Il ne comprend rien, il ne fait pas d'efforts, j'en ai marre !" "Tu ressembles à une adolescente qui fait une crise !" Il ajouta dans une mauvaise imitation : "Il ne comprend pas gnagna..." Je lui jeta du sable dessus avant d'hurler."Je me dispute avec mon père pour toi et c'est ta seule réaction, tu es un idiot et je ne veux plus t'adresser la parole !" Je me leva avança d'une dizaine de pas et me laissa à nouveau tomber dans le sable. "Doucement, c'était juste pour essayer de te faire rire !" "Je déteste les clowns." "Oui, mais moi tu m'aimes ! Parce que moi j'ai pas de doute." "Tu dit ça parce que je suis en colère contre toi." "Non, si je ne le pensais pas, je ne le dirait pas." Je me leva et le regarda de haut. "Ne me dit pas ça, comme ça, tu... si jamais tu me fais souffrir... je me fiche que tu joue les p'tit caïds tu ne me fais pas peur." Il se leva à son tour, me jeta sur son épaule, comme si je n'était rien et se jeta à l'eau. "Je déteste quand tu fais ça." "Menteuse." Il m'embrassa et automatiquement j'oubliai ma rancœur. Cette nuit la fut la première nuit que nous passions ensemble et le réveil fut plus que difficile. Quand j'ouvris les yeux j'étais seule et ne put m’empêcher de me traiter mentalement d'idiote. Je me releva lentement et essaya de retrouver mes esprits et de me souvenirs des événements de la veille. Mes vêtements étaient éparpiller un peu partout et j'avais l'impression qu'ils serait aussi difficiles à rassembler que mon esprit. Nous étions venus nous installer dans un ancien poste de garde et les choses avaient échapper à mon contrôle et là il étais partie. Je sentais les larmes qui me montait aux yeux quand j’entendis la porte craquer, cette fois la panique m'envahit littéralement. "Tu es déjà réveiller ?" "Ou étais tu ? J'ai pensée que..." "Jamais je te laisserai, je suis pas comme ça ! Tu en doutes ?" "Non, j'ai juste eu peur." "Tu est a moi, rien ne dois te faire peur. Petit déjeuner, j'ai de la mangue, de l'ananas et du jus d'orange." J'enfilai tout de même mes vêtements avant de prendre un morceau de mangue. "Merci." Je me mis contre lui et le laissa passer ses mains dans mes cheveux. Tout aurait put être parfait, jusqu’à ce que mon père débarque. "Prend tes affaires, tu rentres à la maison." "Papa..." "Tais toi et obéit." "M. Miller, je vous jure..." "Que quoi, que vous n'avez rien fait de mal." "Mais on a rien fait de mal !" "Espèce de sale petit menteur !" "Papa arrête, on a rien fait de mal je te le jure." "C'est une enfant !" "Plus maintenant !" "Kalani !" "Nous allons déposer plainte pour détournement de mineur !" "Arrête je l'aime !" "M. Miller si vous permettez, je vais m'occuper moi même de mon fils !" "Papa, qu'est ce que tu fais là ?" "Nous parlerons à la maison Kala !" Mon père me saisit par le bras et m'entraina dehors, je vis une ombre noire passer dans les yeux de Kalani. "Ne la touchez pas, vous lui faites mal !" "Non toi tu ne l'as toucheras plus, tu devrais avoir honte d'abuser de la naïveté d'une enfant ! Elle croit t'aimer et tu en a profiter ! M. Wailana faites en sorte que votre fils ne s'approche plus de ma fille !" "M. Miller, mon fils ne lui aurai jamais fait de mal et peut importe ce qui c'est passé ici, je peux vous assurer que mon fils a agit avec respect !" "S'il te plait papa, je te promets que ..." "Non, nous rentrons à la maison et tu es privée de sortie à vie !"