~ Is that what devils do?

QUOTE LOVE ME AGAIN @JOHN NEWMAN

Clarence && Keith
{ Know I’ve done wrong,
Left your heart torn
Is that what devils do?
Took you so low,
Where only fools go
I shook the angel in you
Now I’m rising from the ground
Rising up to you
Filled with all the strength I found
There's nothing I can’t do! }

Je regarde ma montre, oula! Il est l'heure d'aller chercher Lukas. Je lève les yeux vers le soldat qui attendait une réponse. J'eus un sourire bête, j'avais complètement oublié la question. J'eus un rire nerveux et passai ma main dans mes cheveux. Il me demanda si j'avais terminé ma journée et bien sûr je lui répondis que oui, j'ai un petit garçon qui va m'attendre assit sur le trottoir si je ne pars pas maintenant. Je le saluai avant de quitter vers le vestiaire. J'enfilai ma veste et quittai rapidement l'établissement. J'allais passer un peu de temps avec mon fils avant d'aller rejoindre Trevor à la maison. Je courus pratiquement jusqu'à ma voiture avant d'y monter. En faisant rouler le moteur, la radio s'activa.

Je me calai dans mon siège en fermant les yeux. Je basculai la tête vers l'arrière. Cette chanson, pas n'importe laquelle... Cette chanson que mon frère et moi avions l'habitude de chanter il y a des années. Il me manque, toujours après quatre ans d'absence. Il est mort il y a quatre et j'en souffre encore aujourd'hui. D'accord, il était devenu comme un père pour moi, mais pourtant, il restait malgré tout mon frère. Je pris une grande respiration et sentit une larme couleur sur ma joue. Je la retirai lâchement avant de me redresser dans mon siège. Je changeai immédiatement de chaine et pris une des plus grande respiration pour quitter le stationnement en douceur. Je montai le volume en replaçant mes bracelets et posai mes deux mains sur le volant pour effectuer mon virage. Rapidement je me retrouvai prise dans ce nouveau rythme en frappant sur mon volant en hurlant presque les paroles. J'ouvris ma fenêtre pour laisser l'air entrer dans l'habitacle. Je détachai mes cheveux et dans un soupire j'appuyai sur l'accélérateur pour quitter le terrain de la base.

Le trajet fut assez mouvementé, surtout dans ma voiture. Je chantais à tue tête, pour m'enlever mon frère de la tête, comme à chaque semaine. Il m'arrivait une fois par semaine, parfois moins de penser trop fort à David et d'en pleurer, mais je devais passer par dessus tout ça. J'y arrivais petit à petit, mais je suis humaine, j'ai mes moments de faiblesse. Mon moyen de remonté : un tour avec ma voiture, la musique à fond. Justement, au moment où j'approchais l'école de mon fils, c'était Thrift shop de Macklemore. Je ne sais même pas comment j'ai fais pour chanter ça. Bon, c'était plus le refrain qui m’entraînait. Au loin, je vois les parents récupéré leurs enfant. Les deux dernières voitures quittèrent le stationnement. Il y en avait une autre stationner plus loin, mais je n'y portais attention. Je m'arrêtai, le large sourire plaquer au visage. Je regardai l'heure. Juste à temps. Il n'avait pas attendu longtemps. J’éteignis le moteur et sortit de ma voiture, toujours dans le rythme de la dernière chanson. Je verrouillai ma voiture et me tournai vers la porte. Mon sourire se transforma en grimace. Je fis quelques pas avant qu'elle se transforme en pas rapide. D'une voix forte et agressive, j'hurlai presque même! « HEY! Retirez vos mains de mon fils et tout de suite! » Au même moment, j'arrivai à leur hauteur. Je lui agrippai la main qui tenait le bras de Lukas et le retirer. Je levai la tête vers l'homme et lui jetai un regard noir. Les dents serrés je le poussai brusquement. « Je te conseil de dégager! Et ne t'approche plus de mon fils! » Lukas s'accrocha à moi et l'homme me défiait du regard. Je restai droite, la tête haute à le regarder intensément. Faut croire qu'il me cherchait. S'il me trouvait, il allait avoir un problème. Je ne le connaissais pas et j'avais une mémoire visuel assez impressionnante. Je croisai mes bras contre ma poitrine attendant une explication. Lukas à six ans, il est ma vie, si quelqu'un lui touche, je deviens mauvaise, même très mauvaise. Je pourrais devenir un monstre si on me mettait une arme à la main où si on m'enlevait mes enfants, ce serait aussi pire.

❝Keith x Clarence❞

Is that what devils do ?

Ne plus pouvoir conduire, cela voulait dire faire preuve d’imagination et trouver des parades pour accomplir chaque geste de la vie quotidienne devenu une habitude quand nous étions aptes à nous installer derrière un volant. Un geste quotidien comme celui d’aller chercher mon fils à l’école. Auparavant, je prenais toujours la voiture pour me rendre en ville. Je pouvais toujours, il me suffisait de passer outre les indications des médecins qui me le déconseillaient. Mais risquer la vie de Matt en ayant un accident par ma faute ? Très peu pour moi. Ce n’était pas pour autant que je voulais abandonner cette habitude de le récupérer à la sortie de l’école quand mon emploi du temps me le permettait. Comme aujourd’hui.

Un peu plus tôt, je sortis d’une réunion sur la base. Encore en tenue militaire, un grand sac à dos sur l’épaule, je m’engouffrai dans un taxi que j’avais fait venir spécialement pour aller à l’école. J’avais demandé au chauffeur de ne pas m’attendre, patientant avec la foule de parents qui attendaient la sortie de leurs petits anges avant qu’ils ne se transforment en démon une fois revenus dans leur foyer familial. Je discutais avec une mère de famille quand je vis arriver mon fils. De le voir sourire, cela me fit sourire également. L’instant d’après, il était contre moi. Il n’y avait aucune formalité entre nous. Sur la base, j’étais peut être un colonel en tenue militaire, mais là devant cette école, j’étais un simple père de famille qui allait passer un peu de temps avec son fils avant que l’on se décide à rejoindre la femme de notre vie.

« On va surfer papa ? » Je m’attendais à cette question. Il me la posait une fois sur deux. Et avec la compétition de surf qui se préparait, ce sport était un sujet qui revenait régulièrement lors des repas de famille. Une rivalité saine était née entre Sahana et moi. Et Matt ne choisissait aucun camp même s’il avait dit à sa mère qu’il la priverait de glace si elle ne faisait pas honneur à notre famille. Pour son âge, cela voulait tout simplement dire qu’elle ne devait pas terminer dernière sinon ça serait trop la honte. « Pas aujourd’hui Matt, mais j’ai apporté quelque chose qui devrait te plaire. » Je ne souhaitais pas lire la déception sur le visage de mon fils. Alors je retirai le sac à dos de mon épaule pour l’ouvrir. Deux objets dépassaient, empêchant de le fermer complètement. Je sortis un des deux skateboards et le lui tendis. « Port du casque obligatoire soldat et surtout tu m’écoutes sinon ta maman va me tuer. » Et nul doute qu’elle n’hésiterait pas à le faire s’il arrivait quelque chose à notre fils. Peut-être que nous ne ferions pas tout le trajet sur les planches et qu’on terminerait en taxi. Tout dépendrait de comment les choses se présentaient et je ne souhaitais pas tout planifier d’avance. L’armée m’obligeait déjà suffisamment à tout ordonner dans ma vie et mon emploi du temps.

Matt fut rapide pour mettre son casque et s’élancer sur le parking de l’école. Je secouais légèrement la tête et fis de même. On s’éloigna quelques minutes du parking, le temps qu’il se vide de voiture. Mais on revint rapidement. Il était désormais quasiment désert. Il ne devait rester plus qu’une ou deux voitures. Des silhouettes mais surtout des cris attirèrent mon attention. Je fis signe à mon fils de m’attendre et descendis de mon skate quand je reconnus la jeune femme qui criait. Je récupérai la planche et m’approchai, mon fils non loin de moi. Un type louche se tenait près de Clarence McCoy et de son fils et il ne semblait pas décider à vouloir tourner les talons. « Un souci ? » Je n’étais plus qu’à quelques mètres des personnes, signalant ma présence. L’homme se tourna vers moi, silencieux, le regard peu amène. « On laisse pas un gamin seul, il peut lui arriver n’importe quoi » puis il haussa des épaules l’air de dire que l’on savait de quoi il parlait. Vraie foi en refusant que Lukas attende sa mère seul ou type vraiment louche sortant la première excuse qui lui passait par la tête pour justifier sa présence auprès de l’enfant, allez savoir. Je n’étais pas avocat, encore moins psychologue ou profiler pour le dire. « A présent il est avec sa mère, vous pouvez donc retourner vaquer à vos activités. Merci de vous être préoccupé de lui. » Je repris la parole avec assurance, ne laissant guère d’ouverture pour que l’homme s’attarde davantage.

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QUOTE LOVE ME AGAIN @JOHN NEWMAN

Clarence && Keith
{ Know I’ve done wrong,
Left your heart torn
Is that what devils do?
Took you so low,
Where only fools go
I shook the angel in you
Now I’m rising from the ground
Rising up to you
Filled with all the strength I found
There's nothing I can’t do! }

Je bouillonais de l'intérieur. La seule chose à ne pas faire avec les McCoy, c'est toucher à leur famille, à leurs enfants, à leur frère, leur soeur, peu importe, même la famille qui n'a aucun lien de sang. C'est la pire chose à faire avec ma famille. Celui qui se trouvait face à moi avait fait la pire des erreurs. Oh il devait faire attention à ce qu'il allait dire ou faire, il allait connaitre le mauvais caractère en moi. Je tenais à mon fils et je ne parle pas de mon côté sur-protectrice. Je faisais attention à tout le monde, à chaque enfant de cette ville. J'avais beau ne pas les connaitre, si j'en voyais un pleurer, ou hurler, j'allais intervenir tout de suite. Mais de là à s'en prendre à mon fils, je devenais pire qu'une viper, si je ne faisais que penser à moi-même, je lui aurais mit mon pied là où ça fait mal. Vu la présence de mon fils, je ne fis rien, je ne fis qu'être là, à tenir tête à cet enfoiré. Je me voyais bien lui dire qu'il pourrait se mettre ses similis raisons là où je pense, mais je ne suis pas comme ça, puisque mon coeur prend toujours plus de place que ma tête.

Une voix retentit derrière moi. « Un souci? » Je tournai la tête, la main sur le bras de Lukas. J'étais sur mes gardes. Cette tête, je la connais. J'eus un léger soupire de soulagement. J'allais pouvoir me calmer. Je passai ma main dans mes cheveux et me reculai doucement en m'approchant de Keith. Lukas, le visage toujours humide de larmes s'accrocha après ma jambe. C'était hors de question qu'il me lâche. Il avait eut peur et je pouvais bien le comprendre. Je n'avais pas seulement eut de la rage en voyant un inconnu prendre mon fils, j'avais eus peur, j'étais effrayé. Mon coeur courait toujours aussi vite, à cent vingt milles à l'heure. Je gardai mon regard vers Keith un long moment. Il débarquait juste à temps. Le timing était au rendez-vous! Je tournai la tête à nouveau vers l'inconnu, il ne disait rien, mais Sheppard tenait le silence. Le dit bien-faiteur ouvrit finalement la bouche. « On laisse pas un gamin seul, il peut lui arriver n’importe quoi » Je serrai les poings et les dents. Je lui dirais bien ses quatre vérités à cet enfoiré, mais pas devant mon petit d'homme de six ans. Cet air innocent sur son visage, lui donnait un tête à claques, oh si seulement je me laissais faire. Mais non. « A présent il est avec sa mère, vous pouvez donc retourner vaquer à vos activités. Merci de vous être préoccupé de lui. » Je gardai mon regard sur lui jusqu'à ce qu'il quitte vers sa voiture. Je le suivis du regard, en silence jusqu'à ce que sa voiture est quitté le stationnement et mon champ de vision. Je repris mon souffle et posai un genoux à terre vers Lukas. Il s'accrocha à mon cou et je ferme les yeux. « Faut dire que tu as le sens du Timing Keith... » Je levai la tête vers lui avec un fin sourire sur les lèvres. « Merci. » Je montai la manche de son chandail et vit une marque rouge se dessiner. Je levai à nouveau la tête vers Sheppard. « Vient pas me dire qu'il avait de bonnes intentions... » J'avais repris un brin de colère dans ma voix. Je me relevai à nouveau, Lukas dans mes bras, toujours accroché à mon cou. Je m'approchai de Keith en silence. « Excuse-moi, je suis juste effrayé à l'idée qu'on me l'enlève... »

HJ : C'est nuuuuuuuuuuuuuuullllllll ~ Is that what devils do? 3796539408